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Grande collecte 2016 : photographier la société des années 1950-70

Les Archives départementales organisent une opération «grande collecte» consacrée à la vie quotidienne de personnes immigrées dans les 1950 à 1970 sur le secteur nord des Hauts-de-Seine. A Nanterre, il s’agit d’évoquer la construction de la cité administrative, les bidonvilles et les cités de transit. Rencontre avec Olivier Muth, directeur des Archives départementales.
• En quoi va consister l’exposition prévue en 2017 ?
Nous sommes à la recherche de documents et de témoignages oraux de personnes ayant vécu dans les années 1950-70 sur le territoire nord des Hauts-de-Seine. Pour Nanterre cela correspond à la zone B de la cité administrative, la construction des bidonvilles et les cités de transit, mais pas seulement.
• Pourquoi le Département a-t-il choisi de participer à cette collecte nationale ?
Nous avons déjà tenté l’expérience et ce fût une réussite. En 2014, pour la collecte sur la première guerre mondiale, nous avons réussi à recueillir des dons originaux dont les correspondances d’un coiffeur d’Issy-les-Moulineaux et d’un caoutchoutier de Puteaux entre le front et l’arrière. Ces échanges nous permettent de valoriser nos collections avec des témoignages vivants. C’est un éclairage intime du conflit, qui nous permet d’humaniser nos fonds qui sont essentiellement administratifs.
Nous sommes à la recherche de documents et de témoignages oraux de personnes ayant vécu dans les années 1950-70 sur le territoire nord des Hauts-de-Seine. Pour Nanterre cela correspond à la zone B de la cité administrative, la construction des bidonvilles et les cités de transit, mais pas seulement.
• Pourquoi le Département a-t-il choisi de participer à cette collecte nationale ?
Nous avons déjà tenté l’expérience et ce fût une réussite. En 2014, pour la collecte sur la première guerre mondiale, nous avons réussi à recueillir des dons originaux dont les correspondances d’un coiffeur d’Issy-les-Moulineaux et d’un caoutchoutier de Puteaux entre le front et l’arrière. Ces échanges nous permettent de valoriser nos collections avec des témoignages vivants. C’est un éclairage intime du conflit, qui nous permet d’humaniser nos fonds qui sont essentiellement administratifs.
• Parlez-nous de la thématique retenue pour le territoire de Nanterre.
Nanterre ainsi que plusieurs villes de la boucle nord comme Gennevilliers ou Bois Colombes ont accueilli une vague de population d’immigrés d’Afrique du nord dans les années 1950-70. Notre objectif est de donner un éclairage intime : nous avons par exemple des feuilles de recensement de type INSEE de 1968, cela parait intéressant de les mettre en lien avec les conditions de vie matérielles dans les bidonvilles. C’est une belle façon d’illustrer nos collections avec un versement d’archives publiques. Pour Nanterre par exemple, nous avons les archives du Cash, l’hôpital qui accueillait des personnes indigentes mais aussi des patients venant des bidonvilles. Cette campagne de collecte nous permet de récupérer des témoignages oraux qui donnent une véritable photographie de la société de l’époque.
• Comment faire pour participer à cette collecte ?
Il suffit de contacter les Archives départementales, pour un don ou un témoignage sur rendez-vous au 01 41 37 11 02. Cette exposition est prévue pour la rentrée de septembre 2017, dans la continuité de celle qui est actuellement proposée sur l’histoire du quartier de La Défense. C’est aussi l’occasion de mettre en valeur les fonds liés à l’architecture et à l’aménagement urbain.
Nanterre ainsi que plusieurs villes de la boucle nord comme Gennevilliers ou Bois Colombes ont accueilli une vague de population d’immigrés d’Afrique du nord dans les années 1950-70. Notre objectif est de donner un éclairage intime : nous avons par exemple des feuilles de recensement de type INSEE de 1968, cela parait intéressant de les mettre en lien avec les conditions de vie matérielles dans les bidonvilles. C’est une belle façon d’illustrer nos collections avec un versement d’archives publiques. Pour Nanterre par exemple, nous avons les archives du Cash, l’hôpital qui accueillait des personnes indigentes mais aussi des patients venant des bidonvilles. Cette campagne de collecte nous permet de récupérer des témoignages oraux qui donnent une véritable photographie de la société de l’époque.
• Comment faire pour participer à cette collecte ?
Il suffit de contacter les Archives départementales, pour un don ou un témoignage sur rendez-vous au 01 41 37 11 02. Cette exposition est prévue pour la rentrée de septembre 2017, dans la continuité de celle qui est actuellement proposée sur l’histoire du quartier de La Défense. C’est aussi l’occasion de mettre en valeur les fonds liés à l’architecture et à l’aménagement urbain.