Culture et sport pour les jeunes, même en vacances

« Nanterre va accueillir les JO en 2024, on a donc programmé de nouvelles disciplines, comme le break, une danse maintenant reconnue par le CIO [Comité international olympique] et qui fait un lien entre culture et sport », explique Frédérick Gratien, organisateur des stages au service d’éducation par le sport de la ville. C’est Corey Yvon, 25 ans, professeur de danse, qui enseigne aux jeunes participants le breakdance et autres danses hip-hop : « Il faut être patient, essayer de rendre ça ludique, susciter l’envie de la création artistique. » Un stage qui a du succès puisque l’année dernière, après les vacances, trois jeunes stagiaires se sont inscrits à ses cours de danses. Maëva, 12 ans, raconte : « Je me suis mise à la danse il y a deux ans, je regardais des vidéos de danse et ça m’a plu. Depuis, je fais de l’afro et du break. Je me suis fait des amies ici. » Les jeunes pique-niquent sur place et filent à leur prochain cours donné par Jean-Claude Marignale, professeur au conservatoire à rayonnement départemental, danseur et chorégraphe. Nanterrien de longue date et reconnu à l’international, Jean-Claude transmet son expérience et sa passion aux jeunes : « Avec la danse, tu peux bien gagner ta vie mais les talents, il faut les chercher. J’en ai repéré un dans mon cours mais il fait du foot à côté. J’espère qu’au moment du choix, il prendra la danse ! Si c’est le cas, je lui ai dit de venir me voir. »

De tous les milieux, de tous les quartiers
Cet été, 30 stages sont proposés par la municipalité. « On a essayé de les rendre abordables à toutes les familles de Nanterre, précise Frédérick Gratien. Avec des tarifs bas, à deux euros la demi-journée, ce sont des enfants de tous les milieux et de tous les quartiers qui viennent à ces stages dans la vingtaine de gymnases de la ville. » À leurs débuts, les stages s’adressaient aux adolescents uniquement mais, depuis quatre ans, ils sont accessibles dès 6 ans. « Les enfants de tout Nanterre se retrouvent dans un cadre non scolaire. Le VTT et les activités multi-aquatiques ont beaucoup de succès », poursuit Frédéric Gratien. Au Palais des sports, les participants ont l’embarras du choix : « On peut se dépenser. Quand on s’ennuie, le sport c’est le meilleur médicament ! » affirme Noham, 12 ans, qui vient d’enchaîner un match de foot et du tir à l’arc. Merieme Bekkar, éducatrice sportive et footballeuse, témoigne : « Mon métier, c’est d’initier à tout type de sports. On essaie toujours d’ajouter des activités, telles que le parcours de motricité cette année. » Une palette très appréciée par Mael, 12 ans : « Comme il y a plusieurs jeux, si un ne me plaît pas je peux en choisir un autre. » Déjà 449 inscrits pour 544 places : il en reste donc quelques-unes pour vos enfants à la fin juillet et au mois d’août.

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