Quels nouveaux chemins emprunter dans un quartier entravé par les travaux et les palissades de chantier ?
Comment vivre la transformation de sa cité et le temps souvent long de la rénovation ? Le geste créatif et l’action collective sont des réponses possibles pour adoucir et transcender ces situations. C’est ce que découvrira le spectateur au cours de l’exposition collective Le Génie des lieux #2. Dans l’espace d’art de La Terrasse, sont relatées des expériences au long cours menées dans les quartiers, comme le projet Fabul animé par le collectif Ne rougissez pas ! avec les habitants du Parc. Le résultat ? Quatre parcours fléchés par une signalétique composée de portraits et d’anecdotes multiples qui sera installée sur place fin juin, et une carte sensible du quartier. Installés depuis près de deux ans dans l’épicerie rose, au pied de la cité Anatole-France, les étudiants du master Projets culturels dans l’espace public à la Sorbonne sont également revenus les bras chargés de témoignages. Ils ont misé sur la « cocina », un drôle de container pour infuser une bonne dose de confiance et de convivialité dans le quartier. De son côté, le jeune collectif Cosmorama invite les habitants à se projeter dans le futur, notamment avec l’arrivée du Grand Paris Express, grâce au design fiction. Enfin, entre lieux réels et endroits rêvés, les dessins et gouaches de Claire Nicolet rassemblés dans la série Topoï font aussi écho aux mobilités possibles dans la ville en mutation.
À La Terrasse, espace d’art (57, boulevard de Pesaro) :
Le Génie des lieux #2 jusqu’au 21 mai ; Afterwork, voyage immobile, le 12 mai, de 18h à 20h ;
La marche comme démarche, balade urbaine avec Claire Nicolet, Évelyne Simonin et Jens Denissen, le 21 mai, de 16h à 19h