Le tremplin des musiciens amateurs

Enregistrer en studio, répéter sur scène avec l’appui de techniciens, recevoir les conseils d’un professeur de chant… Voilà ce qui attend les lauréats du tremplin Ondes sonores. Organisé par le conservatoire de Nanterre et plusieurs partenaires, ce radio-crochet des temps modernes a révélé de multiples talents ces quatre dernières années : Sweet Trap, Charli, James, Timy, Collateral Damage, Cosmic, La Bleusaille, Delta Tea… Tous nous disent qu’Ondes sonores a constitué une véritable rampe de lancement. Stanley, du groupe La Bleusaille qui a remporté l’édition 2018, précise en premier lieu que ce concours offre l’opportunité de monter sur scène dans des conditions habituellement réservées aux professionnels. « La salle de concert Daniel-Féry dispose d’équipements son et lumière de très bonne qualité. On est gâtés de jouer dans une telle salle le soir du concours. » Son complice, Nelson, poursuit en rappelant l’accompagnement dont ils bénéficient depuis leur victoire en octobre dernier. « Ondes sonores nous donne droit à des cours de chant, à des stages de beatmaking au conservatoire et aussi l’accès au studio Lotus noir. » Grâce aux différentes rencontres, les artistes se confrontent aux regards de professionnels de la musique qui les aident à perfectionner leurs arrangements, leurs performances scéniques... Matéo, l’un des musiciens du groupe Sweet Trap, lauréat 2016, ajoute que « sans tous ces conseils, nous n’aurions jamais pu enregistrer notre EP ». Quant à Antoine du groupe Delta Tea, il a retenu les précieuses recommandations pour démarcher les salles de concert en prévision d’une tournée. Tête de réseau Le « coaching » offert pendant un an par la ville de Nanterre repose sur un réseau d’acteurs investis dans les musiques actuelles : le conservatoire, la direction du Développement culturel via la Maison de la musique, la direction de l'Action jeunesse, les associations Musique et compagnie et Art'is'Trip, et enfin le studio Lotus noir. Le conservatoire de Nanterre, nouvellement désigné « tête de réseau musiques actuelles et urbaines » par le département des Hauts-de-Seine, fait évoluer ce dispositif désormais ouvert aux musiciens habitants de Rueil-Malmaison.