Nanterre info - 430 : Mars 2018

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L’occupation de la salle du Conseil de l’université le 22 mars 1968

Une photographie de Gérard Aimé, exposée à La Terrasse à partir du 16 mars.

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EXPOSITION

L’esprit 68 en héritage

C’est parti pour plusieurs mois de célébration ! Et parmi toutes les propositions nanterriennes en lien avec le cinquantenaire de Mai 68, l’exposition de La Terrasse séduira, dès le 16 mars, les amateurs d’histoire locale et d’art.

Le 22 mars 1968, un mouvement protestataire déclenché à la fac de Nanterre transformait profondément la société française. Pour mettre en lumière les événements de Mai 68 et rendre compte du jaillissement des modes d’expression qui en ont découlé, la direction du Développement culturel de la ville a choisi le double prisme de l’histoire et de l’art. L’exposition protéiforme baptisée 1968-2018, des métamorphoses à l’œuvre, proposée du 16 mars au 26 mai à l’espace d’art La Terrasse, en témoigne.
Aux côtés d’archives issues de différents fonds (archives municipales et départementales, Société d’histoire de Nanterre, Bibliothèque de documentation internationale contemporaine), on trouvera les clichés de Gérard Aimé (L’occupation de la salle du Conseil de l’université le 22 mars 1968) et du photographe Jean Pottier. Les œuvres historiques d’Henri Cueco (lire Zoom sur), de la coopérative des Malassis, de Jean-Luc Godard (La Chinoise) ou de Chris Marker viendront dialoguer avec les documentaires réalisés par Nathalie Harran sur la campagne menée par José Bové en 2007 dans le cadre des élections présidentielles, par Mariana Otero sur le mouvement Nuit debout et les cinétracts de Frank Smith.
Dans l’esprit de Mai 68, les visiteurs pourront laisser une marque de leur passage sur l’un des murs de l’espace d’art. Et, pendant toute la durée de l’exposition, Barbara Manzetti et les auteurs de l’association Rester. Étranger seront en résidence de création.
Certains documents et certaines œuvres seront exposés dans les rues de la ville. Quant au plasticien Aymeric Vergnon-d’Alançon, il proposera aux habitants de réaliser une œuvre collective exposée sur le toit-terrasse de l’espace d’art à partir du 25 mai. D’ici là, il est encore temps de lire (ou de relire) le roman de Robert Merle, Derrière la vitre, relatant, heure par heure, la journée du 22 mars 1968 à l’université et dont la première scène se passe dans le bidonville de la rue de la Garenne.


Retrouvez toutes les propositions autour du cinquantenaire de Mai 68 à Paris et en Île-de-France sur le site

www.soixantehuit.fr

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