Aux côtés d’archives issues de différents fonds (archives municipales et départementales, Société d’histoire de Nanterre, Bibliothèque de documentation internationale contemporaine), on trouvera les clichés de Gérard Aimé (L’occupation de la salle du Conseil de l’université le 22 mars 1968) et du photographe Jean Pottier. Les œuvres historiques d’Henri Cueco (lire Zoom sur), de la coopérative des Malassis, de Jean-Luc Godard (La Chinoise) ou de Chris Marker viendront dialoguer avec les documentaires réalisés par Nathalie Harran sur la campagne menée par José Bové en 2007 dans le cadre des élections présidentielles, par Mariana Otero sur le mouvement Nuit debout et les cinétracts de Frank Smith.
Dans l’esprit de Mai 68, les visiteurs pourront laisser une marque de leur passage sur l’un des murs de l’espace d’art. Et, pendant toute la durée de l’exposition, Barbara Manzetti et les auteurs de l’association Rester. Étranger seront en résidence de création.
Certains documents et certaines œuvres seront exposés dans les rues de la ville. Quant au plasticien Aymeric Vergnon-d’Alançon, il proposera aux habitants de réaliser une œuvre collective exposée sur le toit-terrasse de l’espace d’art à partir du 25 mai. D’ici là, il est encore temps de lire (ou de relire) le roman de Robert Merle, Derrière la vitre, relatant, heure par heure, la journée du 22 mars 1968 à l’université et dont la première scène se passe dans le bidonville de la rue de la Garenne.