Loin des clichés qui résument trop souvent la culture japonaise aux samouraïs et aux sushis, la Maison de la musique invite les curieux à découvrir un Japon inconnu qui, au cœur des années 60 et 70, entre crise économique et agitation sociale, a vu naître des mouvements artistiques radicaux, à contre-courant des coutumes de la société traditionnelle.
À la tête de cette expédition inédite, Dominique Laulanné, directeur artistique de la Maison de la musique, a placé l’artiste Akaji Maro et sa compagnie de danseurs butô. Né après la guerre et les bombardements atomiques, le bûto est une danse douloureuse de corps pris dans la cendre. Cette discipline se réinvente à la fin des années 60 grâce au Kimpun Show, une forme de cabaret excentrique. Revisité par la compagnie Dairakudakan, ce cabaret devient un spectacle éclatant de lumière, à la fois onirique et déjanté. En lien avec le spectacle Crazy Camel, le chorégraphe Akaji Maro et deux de ses danseurs animeront un stage de danse bûto.
Contre-culture
Autre voie royale pour pénétrer dans l’underground du Swinging Tokyo, la production cinématographique qui consacre, dans les années 70, l’érotisme et son pouvoir de subversion. Derrière la caméra, des cinéastes talentueux, influencés par la Nouvelle vague, franchissent allègrement les limites imposées par la censure nippone. Stéphane du Mesnildot, critique aux Cahiers du cinéma, sera le guide de ce voyage en images tandis que le cinéma Les Lumières, partenaire de Japan Underground, diffusera quelques chefs d’œuvre de l’avant-garde et du patrimoine classique, du Voyage à Tokyo de Yasujirô Ozu (1953) à Après la tempête de Hirokazu Kore-Eda (2017), en passant par L'empire des sens de Nagisa Oshima (1976). Un programme riche en surprises, qui risque d’accentuer les contrastes et de bouleverser quelques clichés…
À la tête de cette expédition inédite, Dominique Laulanné, directeur artistique de la Maison de la musique, a placé l’artiste Akaji Maro et sa compagnie de danseurs butô. Né après la guerre et les bombardements atomiques, le bûto est une danse douloureuse de corps pris dans la cendre. Cette discipline se réinvente à la fin des années 60 grâce au Kimpun Show, une forme de cabaret excentrique. Revisité par la compagnie Dairakudakan, ce cabaret devient un spectacle éclatant de lumière, à la fois onirique et déjanté. En lien avec le spectacle Crazy Camel, le chorégraphe Akaji Maro et deux de ses danseurs animeront un stage de danse bûto.
Contre-culture
Autre voie royale pour pénétrer dans l’underground du Swinging Tokyo, la production cinématographique qui consacre, dans les années 70, l’érotisme et son pouvoir de subversion. Derrière la caméra, des cinéastes talentueux, influencés par la Nouvelle vague, franchissent allègrement les limites imposées par la censure nippone. Stéphane du Mesnildot, critique aux Cahiers du cinéma, sera le guide de ce voyage en images tandis que le cinéma Les Lumières, partenaire de Japan Underground, diffusera quelques chefs d’œuvre de l’avant-garde et du patrimoine classique, du Voyage à Tokyo de Yasujirô Ozu (1953) à Après la tempête de Hirokazu Kore-Eda (2017), en passant par L'empire des sens de Nagisa Oshima (1976). Un programme riche en surprises, qui risque d’accentuer les contrastes et de bouleverser quelques clichés…
Pour comprendre le travail d’Akaji Maro, le metteur en scène de Crazy Camel :