La conque est devenue depuis quelques années un musée à ciel ouvert présentant des peintures contemporaines. Ce mois-ci, c’est l’univers du peintre Charles Belle que nous allons découvrir. L’artiste a été immédiatement sensible à la « présence insolite » de cet édifice des années 30. « Les courbes de cette coquille sont intéressantes, sa capacité à contenir m’inspire. »
Depuis une trentaine d’années, Charles Belle est connu pour ses représentations d’éléments végétaux. Les amateurs d’art se souviennent notamment de son coquelicot géant à Chalon-sur-Saône qui avait marqué les esprits au début des années 90.
À Nanterre, il a choisi de peindre un épicéa sur fond ocre. Un arbre qui fait partie de son quotidien. « Habitant le Doubs, je côtoie en permanence des épicéas lors de mes longues marches en moyenne montagne. » L’épicéa, ajoute-t-il, lui fait surtout penser à un dessin d’Albrecht Dürer « où l’arbre donne l’impression d’un individu fragile mais qui tient debout malgré tout ».
Si son image réaliste nous permettra bien de voir un arbre, des choses mystérieuses se dégageront de l’œuvre. Charles Belle, qui utilise la technique du fusain, va réaliser seul sa peinture monumentale, en quatre jours début septembre. « L’exposition de ce matériau à l’extérieur engendrera des variations sensibles tout au long de l’année », note la responsable du secteur arts plastiques de la ville. Jusqu’en juillet 2018, la pluie, le soleil, le gel, le vent altéreront immanquablement le noir profond du fusain…
Depuis une trentaine d’années, Charles Belle est connu pour ses représentations d’éléments végétaux. Les amateurs d’art se souviennent notamment de son coquelicot géant à Chalon-sur-Saône qui avait marqué les esprits au début des années 90.
À Nanterre, il a choisi de peindre un épicéa sur fond ocre. Un arbre qui fait partie de son quotidien. « Habitant le Doubs, je côtoie en permanence des épicéas lors de mes longues marches en moyenne montagne. » L’épicéa, ajoute-t-il, lui fait surtout penser à un dessin d’Albrecht Dürer « où l’arbre donne l’impression d’un individu fragile mais qui tient debout malgré tout ».
Si son image réaliste nous permettra bien de voir un arbre, des choses mystérieuses se dégageront de l’œuvre. Charles Belle, qui utilise la technique du fusain, va réaliser seul sa peinture monumentale, en quatre jours début septembre. « L’exposition de ce matériau à l’extérieur engendrera des variations sensibles tout au long de l’année », note la responsable du secteur arts plastiques de la ville. Jusqu’en juillet 2018, la pluie, le soleil, le gel, le vent altéreront immanquablement le noir profond du fusain…