Les consoles Atari ou Sega Master nous replongent directement dans les années 80. Le mois dernier, les jeunes usagers de la médiathèque du Petit-Nanterre ont découvert les jeux vidéo de première génération. Hichem, 12 ans, confirme que le graphisme de Paper boy est moins réa- liste que les jeux actuels, « mais la manette est cool ». Habitué à jouer à GTA ou à Fifa, Aboubacar, 10 ans, trouve que le jeu Shen Mue est un « peu lent et manque d’actions ». De son côté, Marouane, 7 ans, est venu avec sa mère. « J’ai 35 ans. J’ai joué à ces jeux vidéo, je voulais que mon fils les découvre. »
Les six jeux vidéo mis à la disposition du public ont été sélectionnés par Alexis Guillier. Cet artiste mène une résidence dans le quartier du Petit-Nanterre depuis janvier, dans le cadre d’un Contrat local d’éducation artistique (Clea). Soutenu par l’Éducation nationale, la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) et la ville, Alexis Guillier cherche à recueillir les perceptions des habitants sur leur quartier. « J’ai choisi des jeux cultes comme Paper boy ou Sim City car ils donnent une représentation d’une ville imaginaire. Ces jeux nous parlent de notre rapport à un environnement urbain et sont un prétexte pour recueillir la parole des adolescents. »
Dans les prochains jours, une restitution de son travail sera présentée. « À partir de toute la matière collectée aujourd’hui et lors de mes rencontres dans les écoles, les collèges ou le centre social, je compte réaliser une maquette et une bande son qui permettront de visualiser l’image que les gens se font du Petit-Nanterre. » Cette installation ne sera pas objective comme celle d’un urbaniste. Les proportions seront en effet déformées en fonction des perceptions intimes.
Les six jeux vidéo mis à la disposition du public ont été sélectionnés par Alexis Guillier. Cet artiste mène une résidence dans le quartier du Petit-Nanterre depuis janvier, dans le cadre d’un Contrat local d’éducation artistique (Clea). Soutenu par l’Éducation nationale, la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) et la ville, Alexis Guillier cherche à recueillir les perceptions des habitants sur leur quartier. « J’ai choisi des jeux cultes comme Paper boy ou Sim City car ils donnent une représentation d’une ville imaginaire. Ces jeux nous parlent de notre rapport à un environnement urbain et sont un prétexte pour recueillir la parole des adolescents. »
Dans les prochains jours, une restitution de son travail sera présentée. « À partir de toute la matière collectée aujourd’hui et lors de mes rencontres dans les écoles, les collèges ou le centre social, je compte réaliser une maquette et une bande son qui permettront de visualiser l’image que les gens se font du Petit-Nanterre. » Cette installation ne sera pas objective comme celle d’un urbaniste. Les proportions seront en effet déformées en fonction des perceptions intimes.
