« Nous avons choisi la crème de la crème, assure la directrice de l’école, Sabrina Benyattou. Kalak est connu dans les écoles de Nanterre pour y avoir mené des projets fabuleux ces dernières années. »
Directeur de la réputée galerie sonore d’Angers, Kalak Ben Azzouz intervient depuis plus de quarante ans dans les classes françaises. En janvier, il a passé une semaine entre les murs de l’école maternelle Jacques-Prévert dans le but de faire découvrir les instruments et les sons des musiques du monde. Les 130 enfants des cinq classes de l’école se sont ainsi familiarisés avec les djembés, les koras, les balafons, les luths, le gong…
Grâce à une pédagogie bien rodée, Kalak parvient à des résultats étonnants. En quelques jours, les petits bouts de trois ou quatre ans finissent par jouer une partition aux percussions. « Dès la première séance, j’instaure des codes. Ce sont les instruments qui donnent des consignes. Par exemple, quand les enfants entendent le berimbau, ils savent qu’ils doivent se lever », explique Kalak. Cet après-midi-là, la classe des moyens-grands suit sa deuxième séance. Debout devant un djembé, les élèves s’exécutent en rythme en ne lâchant pas des yeux le « chef du village ». Pour amener les enfants vers une partition, Kalak raconte une histoire, dans laquelle il incarne le chef d’un village africain. Quant aux enfants, ils sont tour à tour des villageois, puis des pêcheurs. « Quand le chef de village fait oui avec la tête, vous tapez sur le tam-tam. Quand il ferme les yeux, vous stoppez net. » L’humour et l’énergie de l’intervenant ravissent les enfants, qui éclatent de rire mais qui savent aussi se concentrer pour jouer en rythme.
« Kalak sait y faire avec les enfants, commente Évelyne Le Cloarec, l’enseignante des moyens-grands. Il passe par le jeu pour leur faire découvrir la musique. Et, au passage, il leur apprend du vocabulaire et l’histoire des instruments. » En fi n de séance, pour retourner au calme, Kalak demande à la classe d’écouter le son du gong. « Fermez les yeux et imaginez que le son tourne, comme quand on jette une pierre dans l’eau. Regardez, il fait des ronds. »
Directeur de la réputée galerie sonore d’Angers, Kalak Ben Azzouz intervient depuis plus de quarante ans dans les classes françaises. En janvier, il a passé une semaine entre les murs de l’école maternelle Jacques-Prévert dans le but de faire découvrir les instruments et les sons des musiques du monde. Les 130 enfants des cinq classes de l’école se sont ainsi familiarisés avec les djembés, les koras, les balafons, les luths, le gong…
Grâce à une pédagogie bien rodée, Kalak parvient à des résultats étonnants. En quelques jours, les petits bouts de trois ou quatre ans finissent par jouer une partition aux percussions. « Dès la première séance, j’instaure des codes. Ce sont les instruments qui donnent des consignes. Par exemple, quand les enfants entendent le berimbau, ils savent qu’ils doivent se lever », explique Kalak. Cet après-midi-là, la classe des moyens-grands suit sa deuxième séance. Debout devant un djembé, les élèves s’exécutent en rythme en ne lâchant pas des yeux le « chef du village ». Pour amener les enfants vers une partition, Kalak raconte une histoire, dans laquelle il incarne le chef d’un village africain. Quant aux enfants, ils sont tour à tour des villageois, puis des pêcheurs. « Quand le chef de village fait oui avec la tête, vous tapez sur le tam-tam. Quand il ferme les yeux, vous stoppez net. » L’humour et l’énergie de l’intervenant ravissent les enfants, qui éclatent de rire mais qui savent aussi se concentrer pour jouer en rythme.
« Kalak sait y faire avec les enfants, commente Évelyne Le Cloarec, l’enseignante des moyens-grands. Il passe par le jeu pour leur faire découvrir la musique. Et, au passage, il leur apprend du vocabulaire et l’histoire des instruments. » En fi n de séance, pour retourner au calme, Kalak demande à la classe d’écouter le son du gong. « Fermez les yeux et imaginez que le son tourne, comme quand on jette une pierre dans l’eau. Regardez, il fait des ronds. »