Nanterre info - 418 : Février 2017

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Le vernissage

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Alexandra Arango

En résidence à Nanterre, la plasticienne Alexandra Arango signe la peinture murale visible dans la vitrine de La Terrasse. Intitulée Déracinés, cette oeuvre créée in situ fait écho aux origines colombiennes de l’artiste : « Elle illustre le rapport de force entre l’homme et la possession d’une terre, les conquêtes, la colonisation…» Dans un univers chatoyant aux formes accidentées, de mystérieux personnages à culotte bouffante et tête de rocher ont remplacé le bestiaire habituel de l’artiste.

Jusqu’au 10 juin. Place Nelson-Mandela.

Dessiner la ville du XXIe siècle

Discussion avec Mathis Güller, architecte-urbaniste des Groues, Marc Armangaud, urbaniste des Jardins de l’Arche, et Muriel Pagès, architecte-urbaniste.

Jeudi 2 février à 19h. La Terrasse – Espace d’art de Nanterre 57, boulevard de Pesaro.

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Exposition

Dessiner la ville

Changement de saison à la terrasse. L’espace d’art de Nanterre questionne dorénavant les formes urbaines au gré d’un ensemble de propositions artistiques et culturelles en lien avec l’exposition urbanisme sur papier.

La gare Saint-Lazare vue par Claude Monet en 1877 ou encore Les disques dans la ville par Fernand Léger en 1920 : lorsque les peintres représentent la ville moderne, ils ouvrent bien souvent de nouvelles perspectives sur l’espace urbain et l’architecture. Mais l’artiste recherche t-il à reproduire la forme exacte ? Et quelle est la place de l’imaginaire dans le travail de l’urbaniste ?
C’est à cette double question que l’exposition Urbanisme sur papier tente de répondre en associant l’œuvre de deux peintres, Marjorie Welish et Olivier Gourvil – la première est new-yorkaise, le second parisien – au texte d’une architecte-urbaniste, Muriel Pagès, intitulé Fabriquer la ville avec la ville.
Cette exposition fait suite au projet Paper Architecture présenté à Philadelphie en 2005 et qui faisait déjà référence à la réflexion architecturale. Ici, l’espace urbain n’est pas considéré dans sa dimension technique mais comme un terreau de sensations : « Mon inspiration se fonde sur des perceptions qui dérivent pour certaines de signes urbains, explique Olivier Gourvil. La ville produit un imaginaire qui varie selon l’endroit où l’on se trouve et le point de vue que l’on adopte. »
De son séjour à Daebu-Do, une presqu’île au large de Séoul, l’artiste a rapporté une série de dessins figurant les contours de la côte, la forme caractéristique des immeubles coréens et le tracé de la route qui mène à la capitale.
Le geste prolonge la pensée de l’artiste et façonne une œuvre qui s’inscrit dans le paysage. À la différence de Marjorie Welish dont la production est plus descriptive. Ses dessins horizontaux s’apparentent davantage à des vues aériennes ou à des plans. « La ville est complexe et attachante », écrit Muriel Pagès. Diverse, pourrait-on ajouter, à l’instar des représentations qu’elle inspire.

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