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Construire en terre
Exemplaire et innovante, la future école Miriam-Makeba sera en partie construite avec un matériau ancestral fabriqué à base de terre crue, le pisé.
Le futur groupe scolaire Miriam-Makeba, dont les travaux ont repris après plusieurs mois d’interruption dans le quartier Université, était au centre de toutes les attentions mardi 9 octobre. Plus de 100 professionnels, architectes, maîtres d’ouvrages, maîtres d’œuvres, élus locaux venus de toute l’Île-de-France ont visité ce chantier qui utilise une technique traditionnelle et largement oubliée, le pisé. Cette visite de terrain concluait une journée d’information organisée par le conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement des Hauts-de-Seine (CAUE) sur le thème « Bâtir avec la terre ».
Devant les murs de pisé de ce futur bâtiment à énergie positive (en façade, en clôture et à l’intérieur), les architectes de l’agence TOA et les représentants de BE-terre, bureau d’études spécialisé dans la construction en terre crue, ont expliqué les techniques d’utilisation et les vertus écologiques de ce matériau de construction. Les questions étaient nombreuses parmi les participants : « Comment vérifier la teneur en eau de cette terre crue ? Est-elle salissante pour les vêtements des enfants ? Est-il possible de réparer et de nettoyer les murs en pisée en cas de dégradation ? » Maude, une architecte parisienne qui vient de passer six mois au Ghana sur un chantier basé sur cette technique, se réjouit : « Je suis contente de voir ici ces bouts de terre dans un chantier de béton. » Et pondère : « La technique constructive traditionnelle du pisé a été oubliée pendant cinquante ans et il faudrait davantage l’utiliser, mais c’est un énorme travail. »
Devant les murs de pisé de ce futur bâtiment à énergie positive (en façade, en clôture et à l’intérieur), les architectes de l’agence TOA et les représentants de BE-terre, bureau d’études spécialisé dans la construction en terre crue, ont expliqué les techniques d’utilisation et les vertus écologiques de ce matériau de construction. Les questions étaient nombreuses parmi les participants : « Comment vérifier la teneur en eau de cette terre crue ? Est-elle salissante pour les vêtements des enfants ? Est-il possible de réparer et de nettoyer les murs en pisée en cas de dégradation ? » Maude, une architecte parisienne qui vient de passer six mois au Ghana sur un chantier basé sur cette technique, se réjouit : « Je suis contente de voir ici ces bouts de terre dans un chantier de béton. » Et pondère : « La technique constructive traditionnelle du pisé a été oubliée pendant cinquante ans et il faudrait davantage l’utiliser, mais c’est un énorme travail. »
Construire un mur en pisé, mode d'emploi :
