Nanterre info - 482 : Mars 2023

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NI482-p15-appe-1-groupe-credit-Claire-Macel.jpg De gauche à droite : Ângela Gonçalves, Béatrice Dejonghe et Nicole Carniel.

L’APPE recherche des bénévoles pour aider au déchargement des produits distribués.

Contacts : appe.relaisbebe@gmail.com ; 06 32 19 04 63

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Dossier : vie associative

Trois femmes pour une association

Elle fait partie des 12 % d’associations nanterriennes qui ont choisi une autre forme de gouvernance que la présidence classique par une seule personne : l’APPE, association parentale pour la petite enfance, est dirigée par trois femmes, solidaires et complémentaires, regroupées en directoire.

« Être trois, c’est rassurant, on peut s’épauler. Ça rend l’investissement personnel beaucoup moins lourd et beaucoup plus riche. Quand on pense tout seul, on pense moins bien », déclare Nicole Carniel, l’une des trois dirigeantes de l’APPE. « On est complémentaires, poursuit Ângela Gonçalves, la dernière arrivée au directoire. Béatrice [Dejonghe] est la mémoire de l’association. Elle s’occupe du lien avec les PMI, de l’accueil des familles pour leur première venue et des distributions. Nicole prend en charge les aspects administratifs, la caisse et la trésorerie. Quant à moi, je discute avec les femmes que nous aidons, de tout et de rien, pour créer du lien, en jouant avec les bébés sur notre tapis d’éveil… » Créée en 1988, l’APPE, à l’origine crèche parentale, devient vite un lieu ressource pour les familles en difficulté. Sa principale activité : l’accueil relais-bébé qui fournit deux fois par mois, à prix très bas, couches, lait infantile et petits pots à 70 familles avec enfants de 0 à 2 ans, adressées par des assistantes sociales. Quand la précédente présidente a souhaité quitter ses fonctions, elle a proposé à Béatrice Dejonghe de prendre la suite. Cette dernière refuse : « C’était hors de question car beaucoup trop de responsabilités m’auraient incombé. Et puis qui, après moi ? » C’est Nicole qui, un jour, entend parler de directoire. L’idée de gouvernance à trois apparaît alors très vite : « Si l’on est deux et que l’une s’en va, l’autre se retrouve toute seule. Alors qu’à trois, ça ne peut pas se produire. Et si on a une décision difficile à prendre, on vote et on a une majorité à deux », explique Nicole. Leur principal outil de cogouvernance se limite à un groupe WhatsApp par lequel elles échangent au quotidien. « Il est nécessaire de bien s’entendre, d’avoir la même vision des choses, concluent-elles d’une même voix. Mais on n’a pas forcément besoin d’être amies ! »

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