Nanterre info - 473 : Mai 2022

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NI473-p14-15-jardin-bizis-credit-Claire-Macel.jpg Découverte des insectes au jardin des Bizis.

Les immanquables

Samedi 14 mai, 10h à 19h
Grand marché écologique avec de nombreux ateliers pour tous dès 4 ans, des animations, des spectacles, des concours et 120 stands (parc des Anciennes-Mairies).

Dimanche 15 mai
Bourse de vélos et trocante verte (parc des Anciennes-Mairies) ; animations aux jardins ; spectacle immersif en espace naturel (moulin des Gibets).

Mardi 17 mai
Cours de remise en selle (parking Logirep - 58, bd du Général-Leclerc) ; soirée éco-féministe avec le débat « Pourquoi les femmes pourraient sauver la planète » (Agora).

Mercredi 18 mai
Animations aux jardins ; portes ouvertes de la Régie de quartier ; ciné-débat Ni les femmes ni la Terre (Agora).

Jeudi 19 mai
Apéro-concert (Château) ; ciné-débat Women don’t cycle (Agora).

Vendredi 20 mai
Préludes de Parade(s), Chats, chiens louves ciné-débat (cinéma Les Lumières).

En savoir plus

Retour En avant

Écozone

Le grand retour d’Écozone

Venez découvrir ou redécouvrir la fête nanterrienne de la transition écologique concrète, celle du quotidien. Une édition placée cette année sous le thème de l’écologie et du féminisme.

Pour son retour, Écozone fait les choses en grand ! Dans son traditionnel marché du samedi, qui attire en moyenne 6 000 personnes sur 120 stands, à noter côté nouveautés : un pôle alimentation bio, un pôle énergies renouvelables et des stands où déposer jeux, jouets et vêtements usagés pour qu’ils soient réutilisés ou recyclés ; vous pourrez aussi échanger vos anciennes ampoules contre des leds (*). À côté des stands de plantes, vous trouverez bien sûr de nombreux ateliers pour tous, où apprendre à fabriquer par exemple des instruments de musique en matériaux de récup’, de la teinture végétale, des cosmétiques naturels, des bee wrap, ces tissus en cire d’abeille remplaçant les films plastique, etc. Le samedi aussi, vous pourrez découvrir des femmes qui s’engagent pour défendre la planète dans le monde, une coopérative de Marocaines fabriquant huile d’argan et savons ou encore des ouvrages sur l’éco-féminisme. Et au fait, pourquoi ce thème ? Parce que les premières victimes du changement climatique sont les femmes, plus précaires et souvent chargées des travaux agricoles. Mais également parce que la transition écologique se veut être une transformation vers un monde plus égalitaire, sur le plan social, entre les genres et les générations (lire l’interview ci-contre). Une soirée-débat autour de la question « Pourquoi les femmes pourraient sauver la planète ? » est prévue le mardi 17 mai, ainsi que la projection de trois documentaires : Ni les femmes ni la Terre, une création du collectif anarchiste féministe bolivien (le 18 mai) ; Women don’t cycle, (le 19 mai) et Terre de femmes (le 20 mai). Tout au long de la semaine enfin, vous pourrez profiter des jardins nanterriens grâce à des animations, des ateliers de jardinage, de découverte des insectes, des fabrications de jardinières, etc.

(*) Il sera aussi possible de déposer un ordinateur dont vous n’avez plus l’usage au centre social et culturel P’arc en ciel

2 questions à

Laureen Genthon
Laureen Genthon, adjointe au maire déléguée aux droits des femmes

Pouvez-vous nous éclairer sur le lien entre écologie et féminisme, thème choisi pour cette nouvelle édition d’Écozone ?
L. G. : On a beaucoup entendu parler d’écoféminisme au début de la campagne présidentielle sans trop comprendre ce que cela voulait dire, et certains ont dénigré ce concept avant même de l’expliquer. Pour dire les choses simplement, faire un parallèle entre l’écologie et le féminisme, c’est rappeler qu’il est vital de respecter la planète au même titre qu’il est urgent de respecter l’autre et donc de mettre un terme aux inégalités entre hommes et femmes. Il en va de notre avenir. J’ajoute que dans l’écologie et dans le féminisme, les militants dénoncent des systèmes structurés qui entament, d’une part, notre environnement et, d’autre part, les droits des femmes. Dans le premier cas, il s’agit du capitalisme et de l’économie de marché, et, pour le second, c’est le patriarcat.

Quels évènements programmés durant le festival peuvent permettre aux Nanterriens et aux Nanterriennes de comprendre que l’écologie et le féminisme sont deux notion interdépendantes ?
L. G. : Je vais vous donner deux exemples. D’abord, la projection du film documentaire Ni les femmes ni la Terre, au sujet de femmes d’Amérique du Sud qui luttent contre un projet d’autoroute au milieu de la jungle amazonienne, mettra en évidence le parallèle entre les logiques d’appropriation capitaliste, coloniale et patriarcale de la Terre et des corps des femmes. Et dans un autre registre, la programmation d’Écozone prévoit une présentation de solutions de protections menstruelles réutilisables. L’idée est de s’adresser à tout le monde, et de montrer qu’il est tout à fait pertinent de rapprocher l’écologie du féminisme.

Propos recueillis Guillaume Gesret

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