Nanterre info - 473 : Mai 2022

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En chiffres

6 millions d’euros
de budget pour le plan vélo entre 2020 et 2026.

5000 arbres
plantés à Nanterre au cours du mandat.

22 permis de végétaliser
délivrés aux habitants.

7 lauréats
de la première bourse de la transition écologique
dotée de 100 000 euros par an.

52% de produits bio et durables
dans les cantines scolaires au budget de la ville en 2022
(26 % de produits bio et 26 % de produits durables).

Retour En avant

Écozone

Écozone revient !

Du 14 au 20 mai, après deux ans de crise sanitaire, l’évènement phare de la transition écologique à Nanterre est de retour avec son traditionnel marché écologique dans le parc des Anciennes-Mairies, le samedi 14 mai, et de multiples animations durant la semaine dans les jardins nanterriens, la mise en avant du réemploi, ainsi que trois films documentaires et un débat consacrés au thème de cette édition : écologie et féminisme.

Propos recueillis par Catherine Portaluppi

Alexis Martin Alexis Martin, adjoint au maire délégué à la transition écologique et au patrimoine communal

Écozone revient après deux ans d’absence. Qu’est-ce que cet évènement apporte aux habitants de Nanterre ?
Alexis Martin : Écozone est un grand moment festif et de sensibilisation des Nanterriennes et des Nanterriens sur la transition écologique. Cela permet aux plus investis de se retrouver, de créer des liens. C’est aussi l’occasion de faire découvrir à un large public les actions de la ville et des associations en termes d’écologie. Ce festival populaire, ouvert et accessible à tous propose une programmation très éclectique avec des ateliers pour enfants et pour adultes, pour écolos convaincus comme pour néophytes.

Au-delà d’Écozone, par quels moyens concrets la ville s’engage-t-elle pour la transition écologique et solidaire ?
A.M. : Nous mettons en œuvre notre programme ambitieux de transition écologique, notamment avec le plan 5 000 arbres qui s’accélère, le plan vélo auquel la ville consacre 6 millions d’euros pour développer cette pratique dans nos rues, ou encore la création du conseil citoyen de la transition écologique. Cette nouvelle instance vient de désigner les sept projets lauréats de la première bourse de la transition écologique dotée d’un budget de 100 000 euros par an. Parmi eux, une forêt urbaine, la fabrication de biscuits à partir de drèches (1) de la brasserie Nemeto, ou une initiative anti gaspi permettant la récupération des produits cosmétiques avant péremption pour les redistribuer aux personnes défavorisées de Nanterre. Enfin, l’engagement de la ville se concrétise également par les permis de végétaliser qui se multiplient et l’accroissement du bio et des produits locaux dans les cantines scolaires.

Comment une ville comme Nanterre peut-elle agir pour suivre les dernières recommandations du Giec (2), lequel affirme qu’il nous reste trois ans pour inverser le cours du changement climatique ?
A.M. : Le réchauffement climatique a commencé et va se poursuivre, à nous d’agir pour en limiter les proportions et permettre à la ville de s’adapter. Depuis plusieurs années déjà, Nanterre travaille sur la réduction des émissions de CO2, surtout grâce à l’isolation des bâtiments communaux. Notre objectif : une baisse de 30 % des émissions d’ici à 2026, qui viendra s’ajouter à la réduction de 30 %déjà réalisée au cours du mandat précédent. Les actions en matière d’urbanisme et d’aménagement de l’espace public sont essentielles avec la lutte contre les îlots de chaleur en augmentant la végétalisation. Récemment, sur le boulevard Émile-Zola dans le quartier Université, une bande de trottoir a été débitumée et des arbres plantés. Même chose sur le boulevard du Général-Leclerc dans le quartier du Chemin-de-l’Île où 26 arbres vont être plantés. De plus, pour réduire les risques d’inondations, on enlève du bitume pour désimperméabiliser le sol et on crée des noues paysagères, ces bandes végétalisées où les pluies peuvent être absorbées par le sol. Nous développons aussi des alternatives à la société de consommation en encourageant, par exemple, le réemploi et le partage des objets.

Quels sont les tout prochains enjeux pour la ville ?
A.M. : Comme cela a été fait pour le tri sélectif, nous allons proposer rapidement aux habitants une solution de ramassage des biodéchets (3), soit par le biais d’une collecte séparée, soit en installant un compostage systématique en pied d’immeuble et dans les pavillons. Il s’agit d’une obligation légale faite aux villes d’ici à 2025. Enfin, la crise en Ukraine et les sanctions contre la Russie ont provoqué l’envol du prix de l’énergie et nous obligent à réfléchir à des solutions de réduction à moyen et long termes et, à court terme, à couper plus tôt cette année le chauffage des bâtiments communaux, dès le début des vacances de printemps. C’est indispensable pour le budget de la ville et vertueux sur le plan écologique.

(1) Résidu de céréales qui reste dans la cuve après la cuisson de la bière.
(2) Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.
(3) Déchets alimentaires et autres déchets naturels biodégradables.

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