Nanterre info - 455 : Octobre 2020

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Vos élues

Servane Courtaux,

3e adjointe, transition écologique et patrimoine communal

Perrine Coulter,

conseillère déléguée, ville propre et zéro déchet

Alexandrine Mounier,

conseillère déléguée, vélo et mobilités douces

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Dossier transition écologique

Positive et solidaire : le vrai visage de l’écologie

La transition écologique, c’est d’abord pour les Nanterriens. » Servane Courtaux, adjointe au maire chargée de cette question et du patrimoine communal, estime qu’il faut « reconnecter écologie et citoyens, remettre du concret dans leurs vies. Nous allons, poursuit-elle, interroger notre rapport à l’environnement, à l’espace public, aux espaces verts et aux autres, au regard de problématiques quotidiennes et surtout sociales. » L’histoire de la ville a morcelé, fragilisé, son territoire. « Il faut recoudre la ville. Depuis longtemps, la municipalité agit sur l’urbanisme et l’aménagement, mais pas seulement puisque les axes verts participent à ce travail. Il faut un maillage de petits espaces verts, de fraîcheur et de calme près de chez soi. » Côté bâtiments municipaux, la ville a fait de gros progrès. « Aujourd’hui, nos nouveaux équipements répondent aux standards les plus exigeants (basse consommation ou énergie positive), mais il faudra aller plus loin, rationnaliser et rénover notre patrimoine pour atteindre l’objectif de baisser de 40 % les émissions de gaz à effet de serre produites par leur fonctionnement. » Il faut aussi sensibiliser et éduquer. « Auprès des enfants et autour de l’alimentation, il y a beaucoup d’actions à mener. C’est un excellent levier pour prendre conscience des enjeux dans ce domaine mais aussi concrètement des enjeux planétaires. Comprendre la relation du champ à l’assiette, c’est à la portée de tout le monde et ça prépare un meilleur avenir », assure l’élue. Enfin, elle ne veut plus « d’une écologie punitive car l’écologie est une source de nouveaux métiers, d’activité locale dynamique et humaine. Les plus fragiles sont les premiers à pouvoir en bénéficier dans leur qualité de vie, comme sur leur pouvoir d’achat. Et c’est un mode de fonctionnement de la société beaucoup plus riche en échanges humains. La tradition solidaire de Nanterre, son engagement dans l’économie sociale, son sens de la coopération sont de très bons atouts pour mener à bien la transition écologique. L’écologie, c’est de la solidarité. »

Moins de déchets, plus de pouvoir d’achat

Perrine Coulter, conseillère déléguée à la ville propre et au zéro déchet, s’inscrit dans cette volonté. « Notre objectif est de baisser de 10 % le volume de déchets en général. C’est ambitieux mais nécessaire. On ne peut pas continuer à produire toujours plus de déchets. Cela coûte cher individuellement (le consommateur paie parfois plus d’emballage que de produit), collectivement (ces déchets doivent être collectés, triés, traités) et “environnementalement” pour la planète. Concernant les bio déchets, qui représentent actuellement 30 % de nos ordures ménagères, leur tri est le grand défi des prochaines années. Et c’est notre grand pari à venir. Nous devons sensibiliser les habitants, les commerçants. Les enfants, eux, sont déjà en première ligne de cette aventure par le travail mené dans certaines écoles et centres de loisirs. Du tri des restes de repas jusqu’au jardinage ou la culture potagère, en passant par le compost, c’est de local, de circulaire et de solidaire dont il s’agit. »

Un fort potentiel pour répondre à de grands enjeux locaux

Autre sujet d’importance, les mobilités douces ou plutôt « actives », comme les décrit Alexandrine Mounier, conseillère municipale qui s’est vu confier cette délégation. « Les mobilités actives sont un formidable vecteur de partage, d’apaisement et de réappropriation de notre espace commun. Aujourd’hui, explique-t-elle, on ne peut plus opposer le piéton au cycliste et à l’automobiliste. Nous sommes souvent les trois à la fois. Et les rues et places de notre ville, sont cet espace dans lequel nous vivons ensemble et faisons société, forts de notre mixité. Notre enjeu est de sécuriser et développer ce choix de la mobilité active à Nanterre. Personne ne prend son vélo le matin pour sauver la planète ! plaisante-t-elle. Et il ne s’agit pas de faire des pistes cyclables pour faire des pistes. Les mobilités actives, le vélo, la marche sont des leviers de santé, de lien social inter quartiers, un tremplin d’activités socioéconomiques de proximité, de nouveaux métiers dans lesquels les jeunes, le tissu ESS et l’artisanat de Nanterre pourront déployer des services malins et profondément écologiques. Dans cet esprit, j’ai voulu associer Caroline Cor, adjointe à l’action sociale et Thierry Denois, conseiller délégué à l’emploi et l’insertion, pour mieux cibler la mise en place de la nouvelle aide à l’achat de vélo. » Bon pour la santé et l’environnement, le vélo est aussi un facteur de justice sociale « en offrant une liberté de déplacement à un faible coût. Nous proposerons aussi des actions éducatives et culturelles, conclut la conseillère déléguée, pour que ces mobilités deviennent un mode de vie et de travail possible, accessible à toutes et tous à Nanterre. »

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