C’est un peu le revers de la médaille : à peine vient-on d’apprendre que l’on va devenir parents qu’il faut déjà se préoccuper du mode de garde du bébé à naître. Crèche collective ou accueil familial ? Assistante maternelle ou garde à domicile ? Les possibilités sont variées et il est parfois difficile pour les jeunes parents de s’y retrouver. « Chaque mode de garde a ses avantages et ses inconvénients, explique
« Il faut d’abord définir ses besoins et ses contraintes, sans a priori. »
Marie-Françoise Chatelain, directrice de la première enfance. Le choix dépend de plusieurs critères : la situation professionnelle et familiale, le lieu de résidence, le budget, les souhaits éducatifs… Il faut d’abord définir ses besoins et ses contraintes, sans a priori. » La première chose à faire est, bien entendu, de déclarer la grossesse à la Caisse d’allocations familiales (CAF) et de remplir un dossier de préinscription à l’hôtel de ville ou en mairie de quartier (voir encadré). Les futurs parents doivent ensuite assister à une réunion collective au cours de laquelle l’équipe de la première enfance leur présentera tous les modes d’accueil existant à Nanterre. Ils pourront ainsi remplir, en toute connaissance de cause, le formulaire précisant le mode de garde choisi, formuler plusieurs vœux d’établissement d’accueil collectif, classés par ordre de préférence, et indiquer une date d’entrée. L’inscription sera définitive lorsque la naissance de l’enfant et le maintien du dossier seront confirmés.
« l’accueil collectif ne convient pas à tout le monde »
Les places en établissement collectif sont attribuées lors des commissions présidées par Patricia Penture, adjointe au maire en charge de la première enfance, plusieurs fois par an. Les dossiers sont classés par dates de préinscription, du plus ancien au plus récent, et les attributions sont effectuées en fonction des places disponibles par trimestre de naissance : une place vacante dans un établissement pour un bébé né entre le 1er janvier et le 31 mars 2019 sera attribuée à la première famille ayant demandé cet établissement en choix 1. Pour autant, « l’accueil collectif ne convient pas à tout le monde, poursuit Marie-Françoise Chatelain. Ce n’est pas la meilleure des solutions pour les parents qui travaillent loin ou qui ont des horaires décalés ». Le cadre d’une assistante maternelle indépendante est en effet plus souple et, avec les aides, elle ne revient pas forcément plus chère. Agréée et contrôlée par les services de la protection maternelle et infantile (PMI), elle accueille un à quatre enfants à son domicile. Elle est employée et rémunérée par les parents (lire p.15 l’article consacré aux relais parents-assistants maternels), contrairement à l’assistante maternelle de l’accueil familial municipal qui est embauchée par la ville. Dans les deux cas, les enfants bénéficient d’activités collectives. « Pour un enfant de moins d’un an, c’est un bon compromis entre le cocon tissé par l’assistante maternelle et le bénéfice d’un socialisation à petite dose », estime la directrice. Reste l’emploi d’une auxiliaire parentale à domicile, en garde simple ou partagée, qui est à Nanterre une solution marginale. En l’absence de formation reconnue et de diplôme, les familles doivent s’assurer de son expérience. Quel que soit le mode de garde choisi, rien ne sert d’attendre : plus tôt les parents s’organisent, plus ils sont sereins au moment de confier leur bébé.