Quand on est jeunes parents, trouver un mode de garde pour son bébé est souvent associé au parcours du combattant. Que fait la ville pour répondre à leurs attentes ?
L’accueil et l’éducation des Nanterriens, dès leur plus jeune âge, sont une priorité municipale. Et nous y mettons les moyens malgré un contexte financier qui ne nous est pas favorable. Nous offrons plus de 900 places dans nos multi-accueils collectifs et nos accueils familiaux. Les enfants y sont encadrés par des professionnels compétents, dévoués à leur métier et qui mettent en place des projets éducatifs adaptés pour un accueil de qualité. Nous avons aussi près de 140 places réservées dans les crèches privées et associatives. Quand une structure de ce type s’installe à Nanterre, en fonction des besoins, nous cherchons la possibilité d’y réserver des berceaux. Dans la dernière, qui a ouvert en 2018 place de La Boule, nous avons pu en obtenir 20 sur les 42 disponibles. Nous attribuons donc au total 1 040 places d’accueil en crèche. Ce n’est pas rien et nous poursuivons nos efforts puisque nous construisons de nouveaux équipements. À l’automne d’ailleurs, conformément à nos engagements, une crèche municipale sera inaugurée dans le quartier Université pour répondre aux besoins des familles qui vont prochainement s’installer sur ce secteur. Nous travaillons aussi sur le centre-ville, un quartier où la demande est forte. Nous réfléchissons également aux Groues qui accueilleront, à plus long terme, près de 12 000 habitants. Il faut anticiper et nous le faisons.
En dehors des modes de garde municipaux, quelles autres solutions ont les parents ?
Tous n’ont pas les mêmes besoins et ni les mêmes envies pour faire garder leurs enfants. À Nanterre, nous avons cette chance d’avoir des modes de garde nombreux et variés. En plus des quelque 1 000 places proposées en crèches municipales, nous avons 482 assistantes maternelles indépendantes. Elles représentent à elles seules plus de 1 000 places d’accueil supplémentaires. Nous sommes la troisième ville d’Île-de-France, après Paris et Argenteuil, à avoir autant d’assistantes maternelles privées. S’y ajoutent les crèches inter-entreprises qui ont des places pour les employés, dont certains sont Nanterriens. Il y a également les crèches privées et associatives qui représentent plus de 300 places.
La procédure d’attribution peut paraître complexe pour certaines familles. Comment se fait-elle ?
En toute transparence. Les critères sont les mêmes pour tout le monde : cela permet de traiter tout le monde à égalité. Il est important de dire qu’il n’y a pas de passe-droits. Il y a juste des dossiers prioritaires bien spécifiques : les enfants en situation de handicap, ceux qui font l’objet d’une mesure de protection judiciaire et les jumeaux. Cela représente 10 % des demandes. Pour les autres, on se réfère au cahier qui recense toutes les demandes et nous les étudions par ordre chronologique d’inscriptions en respectant les vœux des parents. Nous satisfaisons 62 % des demandes sur l’année rien qu'avec l'offre municipale