Après les Assises de la ville en 2016, la municipalité a pris en compte le souhait de la population d’intervenir dans le domaine de la tranquillité publique. Bien que la sécurité des biens et des personnes soit de la responsabilité de l’État, Nanterre a décidé de mettre en œuvre une politique de prévention et d’intervention pour améliorer le quotidien de ses habitants, complémentaire à l’action de la police nationale. Après la mise en place de la tranquillité publique en 2005 et des médiateurs de nuit en 2013, la brigade de lutte contre les incivilités a été créée en novembre 2017. Elle vient compléter un dispositif aujourd’hui composé de 25 agents de tranquillité publique (« gilets rouges »), 12 médiateurs de nuit (« gilets verts »), 18 agents de surveillance de la voie publique (ASVP) renforcés par 7 agents de la filière police municipale aux pouvoirs plus étendus. Aux moyens humains s’ajoutent 45 caméras de vidéo-protection, une voiture « police municipale », un service de télé-signalement via le site internet de la ville et, bientôt, une application pour téléphones mobiles. Le budget consacré à la lutte contre les incivilités s’élève donc à 1,4 million d’euros.
Aujourd’hui, les chiffres parlent d’eux-mêmes, avec des résultats encourageants en matière de stationnement et d’enlèvement des voitures-ventouses ou épaves. 338 enlèvements de véhicules ont ainsi été réalisés en 2018 par la brigade. En matière de propreté aussi, le bilan 2018 de la brigade de lutte contre les incivilités démontre une amélioration : augmentation du ramassage des dépôts sauvages (2 400 tonnes ramassées, soit 6,5 tonnes par jour), prévention auprès des commerçants ou des gardiens d’immeuble sur la sortie des bacs d’ordures ménagères…
Bien sûr, tout n’est pas encore parfait mais le dispositif nanterrien va encore monter en puissance dans l’année à venir. Vidéo-verbalisation, poursuite du recrutement, présence renforcée sur le terrain des différents agents... La lutte continue pour renforcer la sérénité dans l’espace public.
EN CHIFFRES
2018
14 141 verbalisations pour stationnement gênant.
2 440 enlèvements de voitures-épaves sur l’espace public dont 338 par la brigade de lutte contre les incivilités.
60 mises en demeure (42 commerçants et 18 particuliers) pour des bacs poubelles non rentrés.
2 400 tonnes de dépôts sauvages retirés de l’espace public communal. 866 216 euros, c’est le coût de leur collecte.
1 196 signalements d’incivilités enregistrés grâce au téléservice accessible depuis le site internet de la ville.
Incivilités : une lutte collective
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