Aider à la rédaction d’une lettre, proposer un jeu de société, accompagner une sortie… l’ancien métier d’aide-ménagère a beaucoup évolué ces dernières années pour s’adapter aux besoins d’une population âgée. Les 28 aides à domicile (ou auxiliaires de vie sociale lorsqu’elles sont diplômées) continuent de s’occuper du ménage mais rendent aussi toutes sortes de services permettant aux personnes âgées de continuer à vivre chez elles. « Elles ont des astuces pour stimuler les personnes âgées et prévenir la perte d’autonomie : un coup de main pour plier les draps, essuyer la vaisselle ou faire un gâteau », explique Muriel Saubesty, responsable du service maintien à domicile du CCAS. À leurs côtés, quatre agents d’accompagnement et de courses facilitent les déplacements, que ce soit pour des rendez-vous médicaux ou des achats. Quatre autres sont en charge du portage des repas, rendent de petits services et assurent à ce titre un précieux travail de veille.
Cette attention à des seniors parfois très isolés a été renforcée par la création, en 2018, d’un poste d’agent de proximité et de prévention. Ce dernier peut alerter en cas de besoin, faire le lien avec le Clic et permettre la mise en place d’aides adaptées. Ainsi, un monsieur de 90 ans a pu obtenir récemment un service pour la toilette, un autre pour les courses, l’installation de la téléassistance et retrouver un médecin traitant.