Nanterre info - 430 : Mars 2018

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zahra-boudjemai_430.jpg Zahra Boudjemaï, adjointe au maire en charge de la culture

EN CHIFFRES

23 concerts-bals

3 films

1 conférence

4 ateliers découverte

4 stages

7 quartiers : Université, République, Petit-Nanterre, Parc, Vieux-Pont, Chemin-de-l’Île et Centre

27 lieux : 2 résidences sociales, 6 bars, 4 salles de quartier, 7 lieux culturels

3 centres sociaux

11 associations partenaires

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Zahra Boudjemaï, adjointe au maire en charge de la culture.

3 questions à…

Comment définiriez-vous le festival La Terre est à nous ? Zahra Boudjemaï : La création de ce festival en 2012 a été inspirée par la diversité de la population nanterrienne. Dans une ville chargée d’histoire comme la nôtre, certaines personnes, certaines familles sont détentrices d’un savoir traditionnel remarquable, souvent ignoré par leurs propres voisins. Avec le laboratoire d’ethnologie de l’université Paris-Nanterre, qui mène un projet sur le patrimoine musical des Nanterriens, nous nous sommes dit qu’il y avait là matière à rassembler et à créer du lien social autour d’une programmation de musiques et de danses du monde. Aujourd’hui, cette programmation rayonne grâce à une belle dynamique rassemblant les services municipaux, les associations, les centres sociaux et les habitants eux-mêmes.

Comme son nom l’indique, ce rendez-vous est ouvert sur des horizons plus lointains…
Z. B. :
Si le festival a pour objectif de valoriser le statut de passeur des artistes nanterriens, il doit aussi permettre au public de découvrir des cultures et des esthétiques venues d’ailleurs. Je pense par exemple aux ateliers menés autour du gamelan, un instrument caractéristique de la musique javanaise. Dès son origine, le festival a été pensé dans une perspective pédagogique, éducative et sociale, tout autant que culturelle. Également avec une volonté forte d’inscrire le projet dans la continuité des actions de proximité menées tout au long de l’année par les différents acteurs locaux et d’organiser la diffusion au plus près des publics, dans les bars, les centres sociaux, les foyers de migrants… Quelles que soient les origines des uns et des autres, la musique est un patrimoine commun à tous.

Diriez-vous de ce festival qu’il est militant ?
Z. B. :
Le festival souscrit pleinement à la déclaration de l’Unesco de 2007 sur les droits culturels : la reconnaissance des goûts et des pratiques de chacun, et la liberté de construire librement son identité en puisant dans les cultures de son choix. C’est aussi l’occasion de lutter en musique contre toutes les discriminations, pour l’égalité des droits humains. Je pense notamment aux droits des femmes et à l’accueil des nouveaux arrivants, réfugiés et exilés. Ce festival traduit les engagements de l’équipe municipale en faveur d’une ville solidaire, soucieuse de la diversité et du vivre ensemble. Et j’invite les Nanterriens à être curieux et gourmands de la richesse des cultures, des formes d’expression et des sensibilités qui coexistent dans notre ville.

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