Vous appartenez à une nouvelle génération de chanteuses du sud algérien. Comment décrire votre musique ?
Souad Asla : Je suis une héritière de la tradition Gnawa. Mes chansons s’inspirent d’un patrimoine musical millénaire bâti à la lisière du Sahara. J’ai quitté le sud de l’Algérie il y a vingt ans pour vivre en France. Depuis, j’ai la chance de faire des concerts et de sortir des disques.
Jeudi 29 mars, vous vous produisez en concert à la Maison de la musique avec des femmes de votre région, le sud-ouest de l’Algérie. Pouvez-vous nous en dire plus ?
S.A. : Comme les chants de la région de la Saoura m’inspirent depuis mon enfance, je suis allée à la rencontre des gardiennes de ce patrimoine musical. Je crains que ces chants traditionnels ne disparaissent un jour car les jeunes filles ne les chantent plus. Ces femmes, qui pour certaines ont 70 ans, chantent lors des mariages et des deuils, dans des cercles restreints. J’ai donc créé un groupe, Lemma, pour qu’elles montent sur scène. Dans le nord de l’Algérie, les habitants découvrent ces musiques venues des portes du désert. Je suis très heureuse car ces femmes ont obtenu des visas pour effectuer une première tournée en France. Je tenais à ce qu’elles passent à Nanterre.
Que verra-t-on ce soir-là ?
S.A. : Je serai aux côtés du groupe Lemma composé de dix femmes qui chantent, jouent des percussions et dansent. Elles porteront des tenues traditionnelles très colorées (voir notre photo p. 9). Je suis admirative de ces femmes, symboles de liberté. Elles s’affranchissent des contraintes d’une société patriarcale qui leur refuse beaucoup de choses. Elles vivent de leur musique et s’ouvrent sur le monde avec beaucoup de sincérité.
Vous donnez également un concert à la résidence sociale Adoma du Petit-Nanterre. À quoi va ressembler cette rencontre ?
S.A. : Je serai accompagnée d’un guitariste et d’un percussionniste dans une forme intimiste. J’aimerais chanter avec les résidents, partager les musiques festives que l’on joue dans les mariages. J’imagine que ceux qui vivent au foyer Les Sorbiers ont des origines africaines diverses. Mon idée est donc de les réunir autour de la musique du Sahara. Car pour moi, la musique rassemble et se diffuse avec le cœur.
Vous semblez bien connaître Nanterre…
S.A. : Oui. Depuis cinq ans, à la Maison de la musique, je transmets mon amour pour les chants traditionnels du sud de l’Algérie à un groupe de dames, dans le cadre du projet Voix de femmes. Elles sont africaines ou européennes et chantent avec moi. La plupart d’entre elles n’étaient jamais venues à la Maison de la musique. Dans le cadre du festival La Terre est à nous, j’anime un nouvel atelier au Petit-Nanterre, du lundi 26 au mercredi 28 mars, et je compte bien attirer de nouvelles chanteuses !
Souad Asla : Je suis une héritière de la tradition Gnawa. Mes chansons s’inspirent d’un patrimoine musical millénaire bâti à la lisière du Sahara. J’ai quitté le sud de l’Algérie il y a vingt ans pour vivre en France. Depuis, j’ai la chance de faire des concerts et de sortir des disques.
Jeudi 29 mars, vous vous produisez en concert à la Maison de la musique avec des femmes de votre région, le sud-ouest de l’Algérie. Pouvez-vous nous en dire plus ?
S.A. : Comme les chants de la région de la Saoura m’inspirent depuis mon enfance, je suis allée à la rencontre des gardiennes de ce patrimoine musical. Je crains que ces chants traditionnels ne disparaissent un jour car les jeunes filles ne les chantent plus. Ces femmes, qui pour certaines ont 70 ans, chantent lors des mariages et des deuils, dans des cercles restreints. J’ai donc créé un groupe, Lemma, pour qu’elles montent sur scène. Dans le nord de l’Algérie, les habitants découvrent ces musiques venues des portes du désert. Je suis très heureuse car ces femmes ont obtenu des visas pour effectuer une première tournée en France. Je tenais à ce qu’elles passent à Nanterre.
Que verra-t-on ce soir-là ?
S.A. : Je serai aux côtés du groupe Lemma composé de dix femmes qui chantent, jouent des percussions et dansent. Elles porteront des tenues traditionnelles très colorées (voir notre photo p. 9). Je suis admirative de ces femmes, symboles de liberté. Elles s’affranchissent des contraintes d’une société patriarcale qui leur refuse beaucoup de choses. Elles vivent de leur musique et s’ouvrent sur le monde avec beaucoup de sincérité.
Vous donnez également un concert à la résidence sociale Adoma du Petit-Nanterre. À quoi va ressembler cette rencontre ?
S.A. : Je serai accompagnée d’un guitariste et d’un percussionniste dans une forme intimiste. J’aimerais chanter avec les résidents, partager les musiques festives que l’on joue dans les mariages. J’imagine que ceux qui vivent au foyer Les Sorbiers ont des origines africaines diverses. Mon idée est donc de les réunir autour de la musique du Sahara. Car pour moi, la musique rassemble et se diffuse avec le cœur.
Vous semblez bien connaître Nanterre…
S.A. : Oui. Depuis cinq ans, à la Maison de la musique, je transmets mon amour pour les chants traditionnels du sud de l’Algérie à un groupe de dames, dans le cadre du projet Voix de femmes. Elles sont africaines ou européennes et chantent avec moi. La plupart d’entre elles n’étaient jamais venues à la Maison de la musique. Dans le cadre du festival La Terre est à nous, j’anime un nouvel atelier au Petit-Nanterre, du lundi 26 au mercredi 28 mars, et je compte bien attirer de nouvelles chanteuses !