À cinq mois de son ouverture, la U Arena fait désormais partie du paysage nanterrien. Mais au-delà de la prouesse architecturale signée Christian de Portzamparc et de l’originalité de l’équipement – à la fois salle de spectacle et stade de rugby – le futur écrin du Racing 92 est aussi un levier pour l’accès des Nanterriens à la formation et à l’emploi.
Dès novembre 2011, deux ans avant la pose de la première pierre, Racing Arena, l’investisseur, et Stadôme, la société gestionnaire, ont signé avec la ville une convention fixant à 100 000 le nombre d’heures d’insertion à réaliser durant la phase de chantier. Il s’agit concrètement de réserver une partie des heures de main d’œuvre à l’embauche de Nanterriens éloignés de l’emploi (bénéficiaires du RSA, demandeurs d’emploi de plus d’un an, jeunes de moins de 26 ans sans qualification, personnes en situation de handicap… ) en s’appuyant sur les entreprises qui réalisent les travaux. Le nombre d’heures est spécifié au moyen d’une clause dite « d’insertion » ou « sociale ». La Maison de l’emploi et de la formation (MEF) de Nanterre, en charge de l’application de ces clauses, a notamment signé plusieurs conventions avec GTM, filiale de VINCI Construction France qui bâtit l’équipement. « Tout le monde a joué le jeu dès le début et la dynamique se poursuit aujourd’hui encore », se réjouit Tarik Menchou, référent insertion à la MEF.
Si les métiers liés au gros oeuvre (mise « hors d’eau et hors d’air » du bâtiment) et au second œuvre (aménagement intérieur et finitions extérieures) sont largement représentés dans le panel d’emplois proposés (maçons, menuisiers, électriciens, plombiers, carreleurs…), des postes administratifs ont été pourvus en amont du chantier. Les activités de logistique, d’entretien et de sécurité sur le chantier figurent également dans le top 10. À ce jour, 135 000 heures d’insertion ont été réalisées sur les 100 000 heures initialement prévues et 141 personnes ont bénéfi cié du dispositif, dont 18 femmes et 36 habitants du quartier du Parc. La moyenne d’âge des bénéficiaires est de 34 ans.
Dès novembre 2011, deux ans avant la pose de la première pierre, Racing Arena, l’investisseur, et Stadôme, la société gestionnaire, ont signé avec la ville une convention fixant à 100 000 le nombre d’heures d’insertion à réaliser durant la phase de chantier. Il s’agit concrètement de réserver une partie des heures de main d’œuvre à l’embauche de Nanterriens éloignés de l’emploi (bénéficiaires du RSA, demandeurs d’emploi de plus d’un an, jeunes de moins de 26 ans sans qualification, personnes en situation de handicap… ) en s’appuyant sur les entreprises qui réalisent les travaux. Le nombre d’heures est spécifié au moyen d’une clause dite « d’insertion » ou « sociale ». La Maison de l’emploi et de la formation (MEF) de Nanterre, en charge de l’application de ces clauses, a notamment signé plusieurs conventions avec GTM, filiale de VINCI Construction France qui bâtit l’équipement. « Tout le monde a joué le jeu dès le début et la dynamique se poursuit aujourd’hui encore », se réjouit Tarik Menchou, référent insertion à la MEF.
Si les métiers liés au gros oeuvre (mise « hors d’eau et hors d’air » du bâtiment) et au second œuvre (aménagement intérieur et finitions extérieures) sont largement représentés dans le panel d’emplois proposés (maçons, menuisiers, électriciens, plombiers, carreleurs…), des postes administratifs ont été pourvus en amont du chantier. Les activités de logistique, d’entretien et de sécurité sur le chantier figurent également dans le top 10. À ce jour, 135 000 heures d’insertion ont été réalisées sur les 100 000 heures initialement prévues et 141 personnes ont bénéfi cié du dispositif, dont 18 femmes et 36 habitants du quartier du Parc. La moyenne d’âge des bénéficiaires est de 34 ans.