Nanterre info - 421 : Mai 2017

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Dans le bon Plie !

Un accompagnement individualisé et renforcé vers l’emploi des personnes qui en sont le plus éloignées : c’est la mission de l’équipe du Plie (plan local pour l’insertion et l’emploi), un dispositif financé par la ville et le Fonds social européen (FSE).

En 2016, elle a suivi 415 Nanterriens, chômeurs de longue durée, allocataires des minima sociaux, jeunes, travailleurs handicapés...

Condition requise pour être intégré au Plie : une réelle motivation qui débute par la signature d’un contrat d’engagement entre la personne suivie et son référent. Le travail commun dure ensuite six à dix-huit mois et porte ses fruits.
En 2016, environ 45 % des sorties du Plie sont dites « positives », c'est-à-dire qu’elles débouchent sur l’obtention d’un CDI, d’un CDD de plus de six mois, d’une formation qualifiante ou d’une création d’entreprise.
« C’est un très bon résultat, confirme Caroline Bardot, élue référente du Plie. Chaque année, nous menons une réflexion sur l’adéquation entre les besoins des entreprises, les compétences requises et les formations à mettre en place. Le Plie préfigure un véritable service public de l’emploi. »
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L'insertion

3 questions à…

Rachid Tayeb, adjoint au maire délégué au développement économique, à l’emploi, au commerce et à l’artisanat.

Une ville peut-elle agir pour l’emploi ?
Rachid Tayeb :
L’emploi est une compétence de l’État qui agit dans les territoires à travers ses agences Pôle Emploi. La plupart des villes font le choix de ne pas intervenir. Ce n’est pas le cas de Nanterre.
En effet, depuis plusieurs années, la municipalité a développé des outils pour aider les Nanterriens à retrouver le chemin de l’emploi. Nous faisons évoluer ces dispositifs en fonction des mutations et des besoins.

Concrètement, comment cela se passe-t-il ?
R.T. :
Nous agissons en priorité pour les Nanterriens très éloignés de l’emploi. À l’occasion de chaque projet urbain dans la ville, nous demandons aux entreprises qu’elles leur réservent une part de leurs emplois, via des clauses d’insertion. L’accord signé à l’occasion de la construction de la U Arena en est un exemple : les 135 000 heures d’insertion réalisées ont bénéficié à 141 Nanterriens, dont certains sont aujourd’hui en CDI. Il s’agissait du plus gros accord pour l’emploi jamais signé par une ville en France ! Et l’aventure n’est pas terminée : nous travaillons aujourd’hui avec les équipes de la U Arena pour qu’un maximum de Nanterriens bénéficie des emplois liés au fonctionnement de cet équipement. Nous venons aussi de signer un accord avec Bouygues sur Coeur Université portant sur 60 000 heures d’insertion. Et les opportunités sont aussi nombreuses grâce à Éole : 700 000 heures d’insertion, dont une bonne partie sera réservée aux Nanterriens.
Nous agissons également pour les Nanterriens qui ont des qualifications mais ne trouvent pas d’emploi, via des conventions signées avec des partenaires comme Nos quartiers ont du talent (NQT), Mozaïc RH et 100 Chances-100 Emplois, dispositif piloté par Schneider Electric et Saint-Gobain.

Et quid de la formation ?
R.T. :
La formation est un élément déterminant pour l’accès à l’emploi. Aujourd’hui, tous les emplois appellent une qualification.
Nous favorisons donc l’accès des Nanterriens à des formations en attirant les centres de formation professionnelle sur notre territoire et en participant au co-financement de formations pour les jeunes via le dispositif Contrat nanterrien de réussite, animé par le service jeunesse. Bien que le contexte soit difficile, Nanterre maintient son engagement : l’emploi est, et reste, une des priorités de l’équipe municipale.

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