Nanterre info - 419 : Mars 2017

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RÉCAP' L’accessibilité

La loi de 2005
Douze ans après sa promulgation, la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances a permis de changer le regard sur les personnes handicapées en introduisant pour la première fois une définition du handicap. L’accessibilité est l’un de ses piliers.

La Commission communale pour l'accessibilité
Composée de personnes handicapées et valides, elle se réunit pour évaluer l’état d’accessibilité des établissements recevant du public (ERP), de la voirie, des espaces publics, des transports et des logements. Elle fait toutes propositions susceptibles d’améliorer l’existant. Son rapport annuel est présenté en conseil municipal et est consultable sur le site Internet de la ville.

Adap
L’Agenda d’accessibilité programmée (Adap) permet à tout propriétaire ou gestionnaire d’établissement recevant du public (ERP) de poursuivre ou de réaliser des travaux d’accessibilité après le 1er janvier 2015, dans un délai allant de 3 ans à 9 ans. Il permet de suspendre les sanctions prévues par la loi du 11 février 2005 qui prévoyait que tous les ERP soient accessibles en 2015.
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Handicap / dossier

3 questions à…

Dominique Debras, conseillère municipale déléguée aux handicaps.

Quel sens donnez-vous au mot intégration en matière de handicap ?
Dominique Debras : Au terme d’intégration, je préfère celui d’inclusion. Plus ambitieux et sans doute plus complexe à mettre en oeuvre, le concept d’inclusion met en lumière la place de plein droit de toutes les personnes dans la société, quelles que soient leurs caractéristiques et leurs difficultés. Dans ce contexte, la différence trouve sa place et la diversité devient la norme. Cela signifie que l’on va donner à ces personnes le niveau de soutien dont elles ont besoin et que l’on va les impliquer dans les décisions qui les concernent.

Comment cette volonté se manifeste-t-elle à Nanterre ?
D. D. : La mission handicap en est incontestablement le socle. C’est elle qui, depuis 2005, est chargée de mettre en place des actions concrètes visant à faciliter la vie des personnes en situation de handicap dans la ville, soit directement, soit au travers du soutien aux associations. Elle contribue aussi à sensibiliser les personnes non handicapées.
Depuis deux ans, les efforts ont porté sur l’accessibilité des établissements recevant du public. La ville s’est engagée dans un Agenda d’accessibilité programmée (L’Adap, lire ci-contre). Il s’agit d’un outil de programmation qui indique la nature des travaux de mise aux normes des bâtiments - ou, éventuellement, les mesures de substitution envisagées -, leur financement et le calendrier de réalisation jusqu’en 2024. L’Adap de Nanterre a été validé au mois de novembre par la sous-commission départementale d’accessibilité qui siège en préfecture.

Comment les associations trouvent-elles leur place dans cette politique ?
Au travers de la Charte ville-handicap qui, depuis novembre 2003, réunit 31 associations et institutions nanterriennes. Cette charte marque la volonté de coopération entre les différents acteurs du territoire qui mènent ainsi une politique globale et transversale en direction des personnes handicapées. Elle a permis des avancées significatives en matière de sensibilisation. Je pense notamment à la balade urbaine organisée en avril 2016 sur les bords de Seine pour un public handi/valide par un collectif d’associations dont certaines n’oeuvrent pas directement dans le champ du handicap.

Découvrez un reportage vidéo concernant la balade handi/valide sur www.nanterreinfo.fr.

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