Le Syndicat des transports d’Île-de-France (Stif) vient de lancer la concertation sur le prolongement du Tram 1 entre Colombes et Rueil-Malmaison, via Nanterre. Comment la ville accueille-t-elle cette nouvelle ?
Gilles Gauché-Cazalis : La question du tramway dans notre ville est un sujet vieux de plusieurs décennies. Aujourd’hui, nous entrons dans une phase de concertation et il est très important que le maximum de Nanterriens ou de collectifs de Nanterriens saisisse ce temps d’échanges pour poser toutes les questions qu’ils souhaitent. Nous sommes encore à l’heure des choix et cette concertation contribuera de manière significative au projet final qui n’est pas encore arrêté.
Le tramway est un outil de mobilité propre, silencieux et régulier. Il s'inscrit donc naturellement dans notre politique de mobilité et d'apaisement de l'espace public que nous abordons avec volontarisme depuis le début de ce mandat. D'ici une dizaine d'années, Nanterre aura changé puisque, en plus du tramway, on comptera deux gares du Grand Paris Express, dont l'une sera en interconnexion avec le RER E. Tous ces projets qui feront la ville de demain entreront en cohérence. C'est donc maintenant qu'il faut réfléchir et agir.
Que représente pour Nanterre, son territoire et ses habitants le projet du Tram 1 associé à celui du Grand Paris Express et du RER E prolongé à l’ouest vers Mantes-la-Jolie ?
G.G.-C. : Via ses 5,7 kilomètres de tracé et ses dix stations à Nanterre, le tramway va permettre de reconnecter notre territoire. À commencer par le quartier du Petit-Nanterre et le secteur Anatole-France qui verront leur desserte nettement améliorée. C’est l’un des principaux enjeux. Mais il y en a d’autres car la mobilité ne se limite pas à une question de transports. Il n’y a pas un sujet de la vie sociale d’un citoyen qui n’interroge de près ou de loin la question de la mobilité. Bruit, pollution, santé publique, qualité de vie, droit à la ville sont de fait concernés. Je recommande de ce point de vue la lecture de l'ouvrage Homo Mobilis de Georges Amar, spécialiste de la question que nous avons invité aux Assises pour la ville 2016 et qui aborde de manière brillante l'interconnexion des enjeux de mobilité pour les citoyens.
Comment allez-vous saisir cette opportunité pour adapter votre politique en matière de mobilité urbaine ?
G.G.-C. : Bien sûr, nous n'avons pas attendu l’arrivée du tramway et des autres modes de transport lourds pour agir. Notre approche est globale et nous agissons sur tous les leviers. Par exemple en développant les circulations douces avec la création de nouvelles zones 30, de garages à vélos aux abords des gares RER ou en participant au débat pour l'extension du Vélib'. Notre action consiste aussi à réduire la place des véhicules sur l'espace public par la création de parkings publics ou le développement du stationnement réglementé et grâce à un plan local d'urbanisme qui, en moyenne, impose une place de parking par nouveau logement livré. Parallèlement, nous développons les dispositifs d'auto-partage tels qu'Autolib' et nous devons encourager davantage le co-voiturage. Mais pour obtenir des résultats plus significatifs, il faudra surtout changer nos habitudes et faire évoluer nos mentalités en matière de déplacements. Dans cet esprit, une chose est certaine : le tramway ne doit pas venir s'ajouter à la voiture mais bien s'y substituer.
Gilles Gauché-Cazalis : La question du tramway dans notre ville est un sujet vieux de plusieurs décennies. Aujourd’hui, nous entrons dans une phase de concertation et il est très important que le maximum de Nanterriens ou de collectifs de Nanterriens saisisse ce temps d’échanges pour poser toutes les questions qu’ils souhaitent. Nous sommes encore à l’heure des choix et cette concertation contribuera de manière significative au projet final qui n’est pas encore arrêté.
Le tramway est un outil de mobilité propre, silencieux et régulier. Il s'inscrit donc naturellement dans notre politique de mobilité et d'apaisement de l'espace public que nous abordons avec volontarisme depuis le début de ce mandat. D'ici une dizaine d'années, Nanterre aura changé puisque, en plus du tramway, on comptera deux gares du Grand Paris Express, dont l'une sera en interconnexion avec le RER E. Tous ces projets qui feront la ville de demain entreront en cohérence. C'est donc maintenant qu'il faut réfléchir et agir.
Que représente pour Nanterre, son territoire et ses habitants le projet du Tram 1 associé à celui du Grand Paris Express et du RER E prolongé à l’ouest vers Mantes-la-Jolie ?
G.G.-C. : Via ses 5,7 kilomètres de tracé et ses dix stations à Nanterre, le tramway va permettre de reconnecter notre territoire. À commencer par le quartier du Petit-Nanterre et le secteur Anatole-France qui verront leur desserte nettement améliorée. C’est l’un des principaux enjeux. Mais il y en a d’autres car la mobilité ne se limite pas à une question de transports. Il n’y a pas un sujet de la vie sociale d’un citoyen qui n’interroge de près ou de loin la question de la mobilité. Bruit, pollution, santé publique, qualité de vie, droit à la ville sont de fait concernés. Je recommande de ce point de vue la lecture de l'ouvrage Homo Mobilis de Georges Amar, spécialiste de la question que nous avons invité aux Assises pour la ville 2016 et qui aborde de manière brillante l'interconnexion des enjeux de mobilité pour les citoyens.
Comment allez-vous saisir cette opportunité pour adapter votre politique en matière de mobilité urbaine ?
G.G.-C. : Bien sûr, nous n'avons pas attendu l’arrivée du tramway et des autres modes de transport lourds pour agir. Notre approche est globale et nous agissons sur tous les leviers. Par exemple en développant les circulations douces avec la création de nouvelles zones 30, de garages à vélos aux abords des gares RER ou en participant au débat pour l'extension du Vélib'. Notre action consiste aussi à réduire la place des véhicules sur l'espace public par la création de parkings publics ou le développement du stationnement réglementé et grâce à un plan local d'urbanisme qui, en moyenne, impose une place de parking par nouveau logement livré. Parallèlement, nous développons les dispositifs d'auto-partage tels qu'Autolib' et nous devons encourager davantage le co-voiturage. Mais pour obtenir des résultats plus significatifs, il faudra surtout changer nos habitudes et faire évoluer nos mentalités en matière de déplacements. Dans cet esprit, une chose est certaine : le tramway ne doit pas venir s'ajouter à la voiture mais bien s'y substituer.